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Page:De la Mennais - De la religion, 1826.djvu/258

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il voulut bien permettre qu’elles lui fussent communiquées, et à cette occasion il nous dit ces propres mots, que nous n’oublierons jamais : à Rome je serois ultramontain. comme cela ne signifioit sûrement pas que ce qui étoit vérité à Rome cessât de l’être à Paris, on ne peut que regretter, pour m l’évêque d’Hermopolis, qu’il ne soit pas à Rome.

Nous avons, ce nous semble, prouvé, avec la dernière évidence, que soutenir la supériorité du concile sur le pape, c’est attribuer la puissance suprême ou la souveraineté au concile, et que dès lors on est invinciblement forcé de nier des vérités de foi, et de se précipiter dans des hérésies manifestes ; comme aussi l’on ne peut reconnoître dans le pontife romain la plénitude de puissance ou la souveraineté monarchique qu’il a reçue de Jésus-