Page:Debans - Un duel à vapeur, 1895.djvu/59

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es entêté. Moi, vois-tu, je cède à tout le monde, et pourvu qu’un combat ait lieu, dont notre honneur sorte sauf, je me range à ton opinion nouvelle, si toutefois tu en as une.

— Hélas ! Tom, je n’en ai pas.

— Il faut nous creuser la tête alors. »

À ce moment, je quittai Tom Tompson, pour entrer dans une boutique, afin d’acheter une nouvelle perruque ; car vous pensez bien que mon ancienne était restée au fond de la rivière en compagnie des deux locomotives.

Quand je revins, enchanté d’avoir recouvert ma protubérance capitale, mon compagnon marcha vivement vers moi et me dit :

« Mon fils, j’ai une idée, et une idée que je crois honorable en même temps que nouvelle.

— Parlez, Tom, parlez. Je suis tout oreilles.

— Demain, nous reprendrons notre service. En conséquence nous nous croiserons sur la voie au moins deux fois par semaine.

    Voir le no 390.