ciation internationale des Académies, fondée en 1900. « Aucun corps n’est plus qualifié, disait-il, pour rendre la décision souveraine dont il s’agit. » Hélas ! L’année dernière, l’inventeur de l’espéranto, le docteur Zamenhof lui-même, avouait mélancoliquement : « Nous n’avons encore aucune institution autorisée. » Ce ne sont pas les congrès et leur parlementarisme incohérent qui en puissent tenir lieu. Il y a une sorte d’Académie ; mais « il est bien évident, nous dit M. Couturat, que cette Académie n’a pas plus d’autorité et de droit que le Lingva Komitato dont elle est émanée ». Il y a encore le Centra Oficejo ; mais c’est « une institution privée, anonyme et irresponsable ». Il y a enfin le Comité d’action espérantiste de France ; mais « ce prétendu Comité n’a aucune valeur, aucune autorité ».
