Page:Deherme - Le Pouvoir social des femmes.djvu/58

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l’admirable monogamie instituée par le catholicisme. Il restitue à la femme sa mission morale. Il célèbre la pauvreté, la chasteté, l’abnégation. Il organise le dévouement. Il proclame qu’il n’y a que des devoirs. Il réclame la liberté d’enseignement, d’association. Il se propose d’abattre tous les obstacles que le sectarisme et le vandalisme ont dressés contre Dieu et la propagation de su Parole. Son caractère toujours relativiste lui permet de comprendre la vérité catholique. Sans doute, le caractère absolutiste du catholicisme lui interdit de comprendre aussi bien les vérités positivistes ; mais ces vérités sont précisément celles-là mêmes que l’Église a toujours servies indirectement. D’ailleurs, c’est par le temporel, maintenant, que l’esprit métaphysique dissolvant s’introduit dans l’Église. Les directions de la politique positive l’en préserveraient. Elles mettraient fin, non seulement aux divisions des catholiques entre eux, qui les affaiblissent et les livrent, mais encore au terrible antagonisme qui déchire la société moderne, et particulièrement la France.