XII
le protestantisme
La Réforme fut une régression peut-être nécessaire, mais ce fut une régression.
« De justes répugnances, a dit Auguste Comte, expliquent spontanément l’intime discordance de l’Occident envers une doctrine purement négative, qui bientôt divisa les nations, les cités, et jusqu’aux familles. Il faut pourtant que son succès partiel ait alors satisfait d’importants besoins intellectuels et sociaux. »
Partout, elle eut d’abord le peuple contre elle. Ce sont les princes, par ambition, pour se dégager du contrôle gênant de l’Église, qui l’imposèrent au début par le fer et le feu.
Auguste Comte l’avait dit aussi nettement que Pie X dans l’encyclique Editæ sæpe :
« Le protestantisme prétendit réformer le monothéisme occidental en le dépouillant de ses meilleures
