sentier délicieux, qui conduit à des retraites charmantes. Pensé involontairement à la dame à la robe de chambre bariolée.
Le soir, clair de lune ravissant dans mon petit jardin. Resté à me promener très tard. Je ne pouvais assez jouir de cette douce lumière sur ces saules, du bruit de la petite fontaine et de l’odeur délicieuse des plantes qui semblent, à cette heure, livrer tous leurs trésors cachés.
Paris, lundi 3 juin. — Ce jour, dîné chez Bixio avec Lamoricière[1], etc. Cavaignac devait y être. Le premier est charmant et plein de véritable esprit.
— Tous ces jours-ci, je ne vois personne, enfoncé que je suis dans mon esquisse.
Jeudi 6 juin. — Passé la journée au Jardin des plantes. Jussieu[2] m’a conduit partout.
Samedi 8 juin. — Quinze jours sans avoir lien écrit ici !…
Revenu de Champrosay il y a quinze jours, jour pour jour.
Jenny y est retournée aujourd’hui pour y prendre les lunettes du maire et les lui rendre.