par infiltration. Des eaux, tenant en dissolution ces substances, ainsi que des calcaires, filtrent au travers de ces laves, et les déposent dans leurs cavités.
2°. Quelques autres de ces cristaux qu’on trouve dans quelques laves, paraissent y avoir été déposés par sublimation, ainsi que le fer spéculaire volcanique, le soufre…
3". Quand aux olivines, aux leucites… on pourrait peut-être dire également qu’ils sont les produits d’une sublimation, ou d’une infiltration : mais on peut peut-être dire avec plus de vraisemblance, qu’ils ont été formés dans la masse de la lave par cristallisation.
4°. Le feldspath, la hornblende… préexistaient dans les substances qui ont formé ces espèces de laves.
Enfin, il serait possible que quelques-uns de ces cristaux, se trouvant avec la lave au moment de son refroidissement, échapassent à la fusion. Il est prouvé que le Vésuve rejette beaucoup de substances telles que du calcaire, des hyacinthines… qui n’ont point été altérées par la chaleur. Ces substances ont seulement été détachées par la secousse.
Quant au degré de chaleur que des courans de laves conservent un tems plus ou moins considérable, il est dû à plusieurs causes.
a. À la masse énorme du courant.
b. Les laves sont de mauvais conducteurs de la chaleur ; elles la conserveront donc long-tems.
c. La plupart des coulées basaltiques se refroidissent assez promptement ; Il y a donc eu, dans cette lave de 1614, des circonstances particulières qu’il faudrait connaître.
d. Enfin, on doit avouer que la cause de ce phénomène n’est pas encore bien connue… Je suppose qu’elle est un effet de l’action galvanique.