espèce de thermomètre. Son invention aurait ainsi précédé de 17 ans celle de Drebbel. On suppose, avec quelque vraisemblance, qu’il en avait puisé l’idée dans l’ouvrage de Héron, mécanicien d’Alexandrie.
La première édition des œuvres réunies de Galilée, est de Bologne, 1656, deux vol. in-4o. C’est celle que nous possédons. Cette édition, quoique moins complète que les suivantes, est cependant très estimée : e di Crusca, dit M. Venturi.
La seconde a paru à Florence en 1718 ; elle est en 3 vol. in-4o ; on y trouve la vie de Galilée, par Salvini et Viviani.
La troisième est de Padoue, 1744, en 4 vol. in-4o. Le dernier contient les dialogues sur les deux plus grands systèmes du monde, qui paraissent enfin avec les autorisations convenables. Che ora esce finalmente alla luce colle debite licenze. Ce dernier ouvrage avait été exclu des éditions précédentes.
La quatrième a paru en 1811 à Milan, en 15 vol. in-8o. Les 1 2 premiers sont la copie des quatre volumes de Padoue ; la treizième ne contient rien qui soit de notre plan.
Le nouveau volume publié par M. Venturi est destiné à servir de supplément aux éditions de Florence et de Padoue. Il nous annonce une nouvelle vie de Galilée, en un fort volume in-4o, imprimé à Lausanne (Florence) en 1795, et qui vient enfin de paraître. Elle est de M. Nelli. Voyez la nouvelle Préface de M. Venturi.
Cet âge, déjà si fertile en inventions nouvelles, dont on n’avait eu jusqu’alors aucun pressentiment, fut encore illustré par une découverte désirée depuis longtemps, et qui ne pouvait plus guère échapper aux astronomes, puisque journellement ils en sentaient la nécessité. Tous les calculs trigonométriques se font par des multiplications et des divisions de sinus et de tangentes. Tous ces nombres ont dix figures, ou au moins sept. Sept figures multipliées par sept autres en donnent 13 ou 14 au produit. Ce produit doit encore assez souvent être divisé par un nombre de sept figures. On conçoit tous les dégoûts inséparables d’aussi longues opérations qui se présentent à chaque pas ; on conçoit les erreurs qu’il était si facile de commettre et si pénible de rectifier. Ces considérations avaient fait imaginer aux Grecs la division sexagésimale du rayon. Par là, si les opérations n’étaient pas abrégées, elles étaient au moins rendues plus faciles, en ce que jamais on n’opérait que sur des nombres de deux figures ? dont le plus fort ne passait pas 59. Cette méthode avait ses inconvéniens particuliers, qui heureusement la firent abandonner. On en