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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/226

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SCIENCES MATHÉMATIQUES.

même que celui des îles de Salomon, trouva par Mendana en 1567 ; ce qui a confirmé Fopinion adoptée par les géographes François dès 1780 ; 6.o la côte nord de la Louisiade, découverte par Bougainville en 1768, et les récifs sans nombre qui terminent la Nouvelle-Guinée de ce côté ; 7.o la côte nord de la Nouvelle-Bretagne, des îles de l’Amirauté et de l’île des Traîtres, situées dans le nord de la Nouvelle-Guinée. Outre ces découvertes importantes, nous devons à Dentrecasteaux, comme à Vancouver, la position exacte de tous les points qu’il a rencontrés sur sa route, et des plans détaillés de tous les lieux où il a relâché. Il est digne de remarque que, dans ce voyage, comme dans celui de la Pérouse qui l’a précédé, et dans celui qu’a fait en dernier lieu le capitaine Baudin, le Gouvernement François n’a cherché à découvrir que les parties du globe qui restoient inconnues, ou sur lesquelles on n’avoit que des renseignemens vagues ; ce qui prouve évidemment qu’aucune vue d’ambition n’a dirigé ses projets, que c’est uniquement pour le progrès des connoîssances qu’il a entrepris des expéditions si difficiles et si dispendieuses.

Le voyage du capitaine James Colnett en 1793 et 1794, pour étendre la pêche de la baleine et le commerce Anglois, nous a fait connoître l’archipel des Gallapagos en détail, les positions des îles Saint-Félix et Saint-Ambor, situées vis-à-vis de la côte du Pérou, et celles des îles des Cocos, Socorro, Saint-Bento et Rocca-Partida, situées dans l’ouest de la côte du Mexique.

Le voyage de James Wilson en 1796, conduisant des missionnaires dans les différentes îles du grand Otéan,