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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/257

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MÉCANIQUE.

présenté à l’Institut, contient une solution analytique fort élégante du problème.

La roue à recul de M. Manoury d’Hectot pour la mouture des grains est composée d’un cylindre creux horizontal, sur le milieu duquel s’élève un axe solide vertical portant la meule.

L’eau arrive par le bas au milieu du tube horizontal, d’où elle est forcée de sortir par deux trous latéraux situés d’une manière opposée près de l’extrémité de ce tube : alors, par la pression qu’elle exerce en raison de sa vitesse ou de la charge, elle fait tourner le cylindre et l’axe qui y est attaché.

La roue à réaction de M. Leroy, de Lyon, se compose d’un cylindre creux vertical par où arrive l’eau, terminé à angles droits par un cylindre ayant des branches égales : près des extrémités de chacune, l’eau s’échappe par une ouverture latérale et dans des directions opposées ; de telle sorte que, par sa pression en arrière, elle fait tourner le tube horizontal, et conséquemment le vertical, auquel est adaptée la meule.

M. Fleuret, de Pont-à-Mousson, a trouvé la composition d’un mortier dont il fait des tubes, soit sur des moules, soit dans la tranchée même : il se sert aussi de ce mortier pour construire des auges, couvrir des terrasses ; et ein peu de temps les objets fabriqués, exposés ou non à l’humidité, deviennent aussi durs que la pierre ordinaire.


moteurs.

La pompe à vapeurs à double effet, appliquée par MM. Perrier à l’extraction du charbon et au forage des canons, ne diffère des autres qu’en un point ; c’est que le

Sciences mathématiques.                                                            H h