mouvement de va et vient est converti en celui de rotation à droite ou à gauche, à volonté. Pour cela, le piston du cylindre à vapeurs est armé de deux tirans égaux aboutissant aux manivelles de deux roues dentées égaies, engrenant l’une dans l’autre, et dont l’une porte un axe servant à communiquer le mouvement de rotation.
À l’aide de ces deux roues, l’axe du piston est continuellement maintenu dans la verticale ; objet important, que l’on peut appliquer avantageusement dans nombre de circonstances.
Le pyréolophore de MM. Niepce a pour moteur l’air dilaté par un combustible réduit en poudre très-fine et très-inflammable.
Cet air dilaté produit un effet analogue à celui de la vapeur d’eau dans les machines à feu ordinaires.
Les commissaires ont rendu un compte très-avantageux de cette machine ; et la classe des sciences a arrêté que cette invention, dont on peut se promettre des effets très-considérables, seroit consignée dans la partie historique de ses Mémoires, pour conserver la première idée et la date de l’invention.
M. Hubert, ofiicier du génie maritime, est auteur du moulin à vent à ailes verticales, employé au port de Rochefort pour dévaser l’avant-bassin des nouvelles Formes de construction. Ce moulin donne l’avantage de tenir l’entrée des bassins toujours libre, et procure au port de Rochefort des bassins dont on peut se servir en tout temps pour les carènes et les radoubs, tandis qu’en raison de la dépense énorme ils n’avoient servi qu’aux constructions.
Ce moyen est applicable au curage de presque tous les
