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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/259

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MÉCANIQUE.

ports, avec d’autant plus d’économie, que le vent peut faire mouvoir ces machines pendant plus de deux tiers de l’année ; et ce temps est bien suffisant pour le curage des ports.

Le tournant à vent de M. Gislaîn est composé d’un mât portant quatre paires de bras de leviers horizontaux, munis chacun à leur extrémité d’une aile verticale tournant sur son pivot, et gouvernée par des roues d’engrenage, au moyen desquelles on peut présenter ces ailes au vent de la manière la plus convenable pour obtenir plus ou moins de force et même un mouvement en sens contraire, et par conséquent, en cas de besoin, l’état de repos.

M. de Prony a donné la description d’un condensateur de force applicable à toutes les machines sans rien changer à leur mécanisme, et dont l’action est cpnstante lorsqu’elle est une fois réglée, quel que soit l’effort varié du moteur.

Le même savant a trouvé le nwyen de convertir les mouvemens circulaires continus en mouvemens rectilignes alternatifs, dont les allées et les venues sont d’une grandeur arbitraire.

M. Molard est parvenu à transmettre à de grandes distances, et dans tous les sens, le mouvement continu de rotation d’une roue à augets.

Pour cet effet, on munit l’axe de la roue d’une manivelle à quatre coudes, conduisant chacun un tirant qui se prolonge à la distance nécessaire, et se termine à une manivelle semblable à la précédente, dont l’axe porte un volant.

H h 2