Ce moyen a été exécuté, avec succès, très en grand, et avec fes changemens convenables aux localités » par Delcassant, sur la Ternoise, département du Pas-de-Calais, où, par ce moyen, une roue à pots, de vingt-quatre mètres de diamètre sur six mètres cinq décimètres de largeur, fait mouvoir un très-grand nombre d’assortimens de machines à filer le coton, situées environ à cent vingt-huit mètres du premier moteur.
On doit aussi à M. Molard un moyen pour faire tourner des machines par des hommes privés d’un pied, d’un ou même des deux bras. Ils sont placés dans l’attitude des rameurs, de manière qu’ils agissent des pieds ou des mains sur des leviers dont le mouvement de bascule produit le mouvement de rotation.
M. Baader, ingénieur de Bavîère, a soumis au Jugement de l’Institut une nouvelle manière d’employer la machine à colonnes, pour communiquer le mouvement à de grandes distances par le moyen de l’eau.
Elle consiste en une roue à aubes portant une pompe aspirante et foulante, au moyen de laquelle l’eau est forcée de passer dans un tube horizontal j se prolongeant à une grande distance, et de là dans un réservoir d’air, d’où elle ressort ensuite pour entrer dans un corps de pompe, tantôt dessus, tantôt dessous le piston qu’il renferme : ce piston porte une tige, qui, par les moyens ordinaires, sert à changer le mouvement alternatif en celui de rotation.
M. Baader avoit proposé cette machine en remplacement de celle de Marly.
M. Renaud, propriétaire de la verrerie de Bacarat (Meurthe), emploie avec succès des fuseaux de verre
