Une machine à polir les glaces, composée, 1.o de deux tables parallèles portées par un même châssis à roulette, jet d’une longueur suffisante pour recevoir chacune trois glaces d’environ un mètre de côté ; 2.o de six polissoirs circulaires de quatre à cinq décimètres de diamètre, munis chacun à leur centre dun axe vertical portant une poulie, qui reçoit, au moyen de courroies, le mouvement de rotation d’un grand tambour, et le communique aux polissoirs. Le même moteur fait aller et venir les tables, de manière que le centre de chaque polissoir occupe successivement tous les points de la glace.
On doit au même auteur une tarière à deux tranchans destinée à creuser les parcs à boulets. La tige de cet outil porte un pas de vis servant à régler sa marche ; le mouvement lui est communiqué par une roue de tour ordinaire. Par ce moyen, deux hommes creusent soixante boîtes du calibre de vingt-quatre dans une journée.
M. Auguste a fabriqué des poinçons et matrices propres à donner la dernière forme aux métaux laminés ou emboutés, et convenablement recuits : il est parvenu à donner à un buste les formes qui lui appartiennent ; ce qui présente le maximum des difficultés.
On distingue dans la collection d’instrumens de chirurgie pour l’opération de la taille, de M. Bataille (de Bordeaux), un lithotome qui, réuni au cathéter de M. Guérin, offre l’avantage de faire cette opération dans un seul temps et avec un seul instrument.
On y trouve aussi un instrument pour l’opération de la cataracte. Tous ces outils réunissent à la solidité la forme convenable et une parfaite exécution.
