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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/276

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SCIENCES MATHÉMATIQUES.

La plume de M. Baradel fils, destinée au dessin, a la propriété de contenir beaucoup d’encre, et de former un trait parfaitement égal dans quelque sens que i on tienne ou qu’on dirige l’instrument.

La machine à fendre les peaux en vert, de M. Buscarlet, est composée, 1.o d’une table de pierre bien dressée, sur laquelle on étend et on fixe les peaux par leurs bords, au moyen de crochets ; 2.o d’un châssis à coulisse de la longueur et de la largeur de la table, portant un couteau monté à-peu-près comme le couteau à rogner du relieur : on fait aller et venir ce châssis d’un bord à l’autre de la peau, en même temps qu’on le fait avancer d’une certaine quantité par reprises et d’un seul côté à-la-fois ; de manière que la lame pénètre plus avant dans l’épaisseur de la peau vers la fin de sa course qu’au commencement : d’où il résulte que la peau reste tendue par l’action même du couteau.

La machine à fendre les cuirs de petite largeur, à f usage des bourreliers et selliers, de M. Roth, consiste principalement en un cylindre de métal et un couteau dont le tranchant a la direction d’une tangente au cylindre et peut s’en approcher à volonté. On fait passer la peau entre la lame et le cylindre ; et en la tirant, soit à la main, soit à l’aide d’un rouleau, elle se trouve divisée dans toute sa longueur ; de manière que la partie qui touche le cylindre a toute l’épaisseur de l’espace qui le sépare du couteau.


Imprimerie.

M. Herhan a inventé un nouveau stéréotypage, ou moyen d’estamper en relief des pages entières, avec autant de nrtteté et de vitesse <jue s’il s’agissoit de caractères isolés.