résistance. Ce perfectionnement, dont le succès a été démontré par l’expérience, a mérité à son auteur un prix de 3000 francs » qui lui a été décerné, le 5 avril 1807, par la Société impériale d’agriculture du département de la Seine.
Dans les roues à voussoirs de M. Aboville, les rais, au lieu de se terminer à l’ordinaire par des tenons entrant dans le moyeu, se prolongent jusqu’à la fusée de l’essieu, en prenant la forme de voussoirs : là, ils sont fixés par deux plateaux métalliques, entre lesquels ils sont fortement serrés par des boulons.
Cette manière de fixer les rais rend les roues beaucoup plus solides et d’une exécution plus facile.
Les essieux jumeaux de M. Molard, ayant chacun pour longueur la largeur de la voiture, sont fixés sur les moyeux des roues à voussoirs ou autres, et tournent dans des collets placés sous chaque brancard. Il résulte de cette disposition, 1.o que l’une des roues marche avant l’autre d’une quantité à-peu-près égale au diamètre de l’un des essieux ;
2.o Que les moyeux ne peuvent jamais s’user, et que, construits en métal, ils peuvent servir à plusieurs assemblages de rais et de jantes.
3.o Il suit enfin que les voitures sont moins sujettes à verser, vu que les collets ne laissent que le jeu nécessaire à l’essieu.
Cette nouvelle méthode de construction convient aux petites et grandes roues, et même à celles à larges jantes exigées par la loi, soit à un, soit à plusieurs rangs de rais.
M. Chicallat, en construisant un vaste cylindre en
