charpente autour d’un vaisseau Américain échoué dans le goife de Lyon, est parvenu à le remettre à flot, en le faisant tourner autour de son axe l’espace de clent mètres.
Les lampes à courant d’air de MM. Carcel et Carreau sont munies d’un jeu de pompe qui est placé dans le pied du flambeau, et qui élève jusqu’à la mèche une quantité d’huile plus grande que celle qui se consomme dans un temps donné ; d’où il résuite que la mèche est continuellenient imbibée d’huile, et que dès-lors elle ne se charbonne point.
Les lampes hydrostatiques à courant d’air de MM. Gérard sont construites d’après le principe de Héron ; mais la pression y est rendue uniforme par un godet recevant l’huile descendante, lequel, étant toujours plein à même hauteur, oblige l’huile de se tenir à un niveau constant près de la mèche.
M. Paul a exécuté des lampes à courant d’air et à mèche simple, que l’on peut alimenter avec toute espèce de graisse mise en fusion près de la mèche, au moyen de deux tiges métalliques placées latéralement et chauffées par le foyer de la lampe.
Lorsque l’on veut s’en servir pour l’éclairage des rues, on munit ces lampes de deux réverbères semi-paraboliques pour porter la lumière longitudinalement.
Les notices qui terminent notre Rapport sont extraites, en grande partie, des rapports du jury chargé de rendre compte des objets qui ont paru dans les diverses expositions de l’industrie Françoise ; elles ont été sanctionnées par l’autorité compétente, et nous ne nous sommes pas
