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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/286

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SCIENCES MATHÉMATIQUES.

plusieurs endroits, a été supprimé, et l’on a ordonné généralement celui des mesures rases.

Il a été réglé que les mesures de capacité pour les grains et matières sèches auroient le diamètre égal à la hauteur, et que celles pour les liquides auroient la hauteur double du diamètre : de là, une première vérification facile des unes et des autres.

Néanmoins les instructions prescrivent, pour plus d’exactitude, de vérifier la contenance des mesures par la graine qui y est versée à l’aide d’une trémie, et comparée à celle que contient la mesure étalon ; elles prescrivent de vérifier les mesures d’étain par le poids de l’eau qu’elles contiennent.

L’introduction de ces derniéres mesures a donné fieu d’examiner quel devoit étre le titre de l’étain employé à leur confection. On a trouvé, par des expériences exactes, que alliage du plomb peut aller sans danger jusqu’a dix-huit pour cent : les bureaux de vérification sont pourvus de balances hydrostatiques pour constater la justesse du titre.

Dans l’ancien ordre de choses, il n’existoit rien qui pût être comparé à l’organisation actuelle des bureaux de vérification, qui est complète dans toutes les préfectures, et qui s’étendra a toutes fes sous-préfectures.


Jaugeage.

Les principes du jaugeage des tonneaux é¢toient en quelque sorte incertains ; ils ont été fixés dans une instruction ministérielle publiée sur cet objet.

Cette instruction a donné fieu de perfectionner les instrumens de jauge, qui étoient presque par-tout défectueux. L’ancienne jauge de Paris a été rectifiée en dernier lieu par