hommage éclatant. Un journal Angloîs, après avoir exposé tous les avantages de ce système, faisoit des vœux pour son admission dans son pays, et dîsoit, Fas est et ab hoste doceri. M. Svanberg exprimoit en mètres toutes les distances de ses triangles et ia longueur du degré de Suède : îl donnoît en degrés décimaux tous ses angles et iamplitude de son arc céleste ; il engageoit les astronomes François à bannir entièrement de l’astronomie le calcul sexagésimal. MM. Hobert et Ideler construisoient à Berlin des tables trigonométriques très-recommandables par leur commodité, leur exactitude et leur brièveté.
Enfin M. Mendoza-Rios, auteur d’un mémoire et d’un traité très-étendu d’astronomie nautique, a su introduire avec avantage dans ses calculs l’usage des sinus verses, et former pour l’usage de la navigation un grand recueil de tables qui facilitent la détermination des latitudes et des longitudes, problèmes essentiels qu’il a réduits à leurs moindres termes.
M. Véga reproduisoît en même temps les anciennes tables avec des augmentations ; et dans une édition plus portative, il donnoit le recueil des formules algébriques, trigonométriques, différentielles et intégrales. Ces dernières tables ne sont peut-être encore qu’un essai ; mais il mérite d’être perfectionné : car la multiplicité des formules dont on a fréquemment besoin, qu’il est impossible de se rappeler, qu’on ne trouve qu’à peine dans les traités où elles sont éparses, est telle, qu’il devient chaque jour plus nécessaire de les rassembler ; et le recueil qui les embrasseroit toutes et les classeroit dans un ordre bien saillant et bien méthodique, ne seroit pas sans une espèce
