Aller au contenu

Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/73

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

TEMPÊTE


Par la nuit dramatique et le jardin amer,
Montant les toits, cognant aux murs, sifflant aux fentes,
La tempête d’octobre, obscure et véhémente,
Déferle avec l’éclat d’une mauvaise mer.

Pourquoi faut-il du fond de moi qu’une gorgone
Ruée aux vitres cherche à sortir, à sortir !
Pour ajouter l’horreur de sa face à l’automne
Et hurler, et rouler au vent, et s’en vêtir ?…