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Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/93

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VOLIÈRE


Au soleil, collée aux grillages,
J’aime rester longtemps à voir,
Avant que l’éteigne le soir,
La vie en prison des plumages.

Voici trottiner les fins pieds
Sous les éventails de la roue,
Le cri sylvestre des gibiers,
Le roucoulement qui s’enroue.

C’est l’inouï faisan doré
À la queue aiguë et royale,
Et dont brûle l’œil fixe et pâle
Dans l’or de son chef effaré ;