ou même en avoir l’idée ? » Et encore : « Est-il plus croyable que la dévotion à Notre-Dame ait eu place dans la religion de saint Paul ? (Id., ibid.)[1]
Il dit comment les dogmes ne cesseront de se modifier à l’avenir ; il dit par quels moyens on leur fera subir ces modifications, et il ajoute que lui et les siens ne donnent point encore là-dessus toute leur pensée : « Le catholique libéral comprend bien le besoin d’un certain temps de réticence et d’un soin scrupuleux quant à sa manière de promulguer des vérités nouvelles qui affectent la religion. » Mais le temps des réticences ne durera point toujours. « La doctrine moderne de l’évolution considérée avec un esprit théiste, aplanit et écarte toutes les difficultés en montrant comment les erreurs partielles et inévitables ont servi providentiellement à l’avènement du bien-être spirituel de l’humanité[2]. »
En termes clairs, cela veut dire : Dieu est auteur de l’erreur comme de la vérité ; la pre-