Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/163

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’il y a de meilleur et de plus élevé dans chaque lustre successif. » (Id., ibid.)

Nous avons ici la pensée dernière du système et les vues secrètes du parti, le but qu’il poursuit, la fin à laquelle il veut arriver : Nous, catholiques libéraux, avons l’intelligence des temps. Nous la puisons dans la doctrine de l’évolution qui nous montre ce qui sera dans ce qui a été et dans ce qui est ; à l’Église de nous écouter et de nous suivre : qu’elle y songe, c’est pour elle une question de vie ou de mort. Il faut qu’elle abandonne l’esprit qui l’a guidée jusqu’ici, esprit d’un âge depuis longtemps passé et mort. Malheur à elle, si elle s’obstinait à le garder !

Nous verrons, dans les chapitres suivants, en quoi et comment la sainte Église doit, d’après ces Américanistes, modifier son esprit, l’esprit qui depuis dix-neuf siècles anime les enfants de Dieu. Nous les entendrons nous dire que si elle les écoute, au lieu de la mort qui la menace, elle verra se produire à la fois et son avancement à l’intérieur, et son expansion à l’extérieur. Nous examinerons la valeur de ces promesses.

Ces choses ne peuvent être tues, quoiqu’il