Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/193

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d’avoir agi en cela de connivence avec les juifs ; mais n’auraient-ils point subi à leur insu « cette singulière et infatigable influence » que les juifs excellent à « cacher », mais qu’ils exercent avec une « supériorité sans égale » ?


L’initiative du congrès de Chicago avait été prise par des protestants auxquels des catholiques s’étaient ralliés. Celle du congrès de Paris fut prise par des prêtres catholiques. « C’est un signe étrange, disait, dans son numéro du 28 septembre 1895, le Journal des Débats, qui n’a pourtant pas le sens chrétien bien développé, — c’est un signe étrange que des prêtres catholiques se mettent à la tête d’un congrès des religions. En réalité, il n’y a point lieu de s’en étonner, si l’on a suivi, depuis quelques années, les prédications et les écrits de certains prêtres qui sont à l’avant-garde du clergé français. Ce sont, en quelque sorte, — prenez le mot avec toutes les atténuations possibles, — des évolutionnistes. »

L’abbé Charbonnel, qui s’était fait ou qui avait accepté d’être l’avocat et le commis-voyageur de l’entreprise, et qui, hélas ! y laissa sa soutane et sa foi, a raconté l’accueil qui lui