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Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/194

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fut fait dans le clergé : « Très saintement attaché aux traditions d’une mysticité aveugle et silencieuse, le clergé des paroisses ignorait jusqu’au fait de la tenue d’un Parlement des religions à Chicago, et, bien entendu, ce qu’il avait pu être. Renouveler cela, qu’était-ce donc ? Faire un congrès des religions en 1900, à quoi bon ?

» Telles furent partout les paroles d’accueil. Mais le clergé intellectuel, le clergé d’enseignement et d’action sociale[1], celui qui depuis a fait le congrès ecclésiastique de Reims, se montra plus compréhensif de la nouveauté qui lui était préparée… Le P. Didon, l’abbé Lemire, l’abbé Naudet furent les partisans les plus vite et les plus franchement conquis du congrès des religions. »

Aux prêtres d’enseignement social et d’action sociale se joignirent des Universitaires, rédacteurs de Revues très recommandées au congrès ecclésiastique de Reims, et accueillies avec une simplicité trop confiante par quelques ecclésiastiques.

  1. Il ne faut point lire : le clergé des collèges, mais cette partie minime du clergé qui s’est donné la mission d’agiter partout les questions sociales et de vouloir les résoudre avant de s’en être instruit.