Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/285

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gard : « Je suis persuadé que tout ceci finira, et qui plus est, je crois que tout ce que nous voyons nous mène au bien par des chemins inconnus. Cette idée me console de tout. » « Bien peu d’hommes sont capables de comprendre le prodige adorable qui forcera le mal à nettoyer de ses propres mains la place que l’éternel Architecte a déjà mesurée de l’œil pour ses merveilleuses constructions. » (I, 307)

« Soyez bien sûr que le parti satanique (entré en scène il y a trois siècles et plus avec la Renaissance, suivie de la Réforme, suivie de la Révolution) succombe, qu’il touche à sa fin, et qu’il joue de son reste. L’impatience nous est bien naturelle puisque nous souffrons ; cependant il faut avoir assez de philosophie pour dompter les premiers mouvements. Les minutes des empires sont des années de l’homme. » (XIV, 163.) « Toute révolution est longue, et longue à mesure qu’elle est vaste, à mesure aussi de la masse des éléments mis en fermentation et de la grandeur de l’effet qui doit en résulter. » (X, 470.) « S’il y a quelque chose de malheureusement évident, c’est l’immense base de la Révolution actuelle qui n’a d’autres bornes que le monde. » (XI, 352.)