Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/341

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enfin ce qu’on est convenu d’appeler les industries du zèle apostolique. D’autres encore demandent des savants, des hommes universels à la hauteur de leur siècle.

» Tout cela est très bien, tout cela mène au but ; mais tout cela n’est bon qu’avec quelque chose de mieux encore.

» Ce mieux, c’est que ces journaux, ces conférences, ces livres, ces patronages, ces cercles, ces confréries, et encore, et surtout, les catéchismes, les écoles et les universités, versent abondamment et puissamment dans les âmes, les institutions et les œuvres, la sève chrétienne, la vie surnaturelle. Que chacun ait cela en vue en tout et par-dessus tout ; que ces choses soient estimées vaines et inutiles si elles ne procurent point ce bien au-dessus de tout bien.

« On ne guérit pas une nation malade, dit encore le P. Aubry, avec de l’enthousiasme, des sentiments, de grands cris d’espérance jetés dans les chaires, les tribunes, les journaux et les livres. »

Et surtout on ne la convertit pas en prêchant aux hommes leurs droits et en taisant leurs devoirs ; en marquant du dédain pour