Page:Delrieu - Artaxerce, Giguet et Michaud, 1808.djvu/46

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Quel que soit son danger, je serai son appui ;
Xercès a, dans ce jour, plus à craindre que lui !

(Les officiers de la suite d’Arbace entrent par le fond à droite ; Arbace entre vivement le dernier ; il est armé en guerre. Au moment où il paraît, Artaban va au-devant de lui et le reçoit dans ses bras.)

Scène VII.

ARTABAN, ARBACE, OFFICIERS DE LA SUITE D’ARBACE.
ARBACE, courant dans les bras de son père.

Vous qui m’avez tracé le chemin de la gloire,
Vous m’offrez dans vos bras le prix de ma victoire !
Ah ! combien près de vous je bénis mon retour !
Quel plaisir pour mon cœur d’apporter en ce jour
La paix à mon pays, mes lauriers à mon père !…

(Aux officiers de sa suite.)

Magnanimes guerriers ! vous qu’une loi sévère
Bannit de ce palais et sépare de moi,
Cédez, sans murmurer, aux ordres de mon roi.