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DU TRAITEMENT.

Les moyens propres à combattre cet état maladif sont de deux sortes : Les uns médicamenteux, les autres chirurgicaux ; ceux-ci sont, suivant les cas, employés seuls ou avec le concours d’autres agens pharmaceutiques.

MOYENS MÉDICAMENTEUX.

Les médicaments mis en usage contre cette affection appartiennent à la classe des emménagogues ou utérins. Voici ceux qui paraissent avoir donné les meilleurs résultats :

M. Zundel emploie le breuvage suivant : baies de laurier 120 gr., anis 60 gr., bicabornate de soude 120 gr. ; le tout infusé dans quatre litres d’eau. Il donne cette dose en deux fois dans l’espace de 24 heures ; on peut même la répéter le lendemain ; mais il est rare, dit ce praticien, que la délivrance naturelle ne suive de 24 heures, l’administration du remède. Delnart et Rainard ont eu à se louer de l’emploi du seigle ergoté ; le premier l’administre, dans une décoction d’absinthe, à la dose de 32 gr. ; pour le second, cette quantité serait trop forte ; il pense qu’il ne faut pas dépasser la dose de 18 grammes. M. Garreau dit