Aller au contenu

Page:Demanche - Au Canada et chez les Peaux-Rouges, 1890.djvu/56

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
50
AU CANADA ET CHEZ LES PEAUX-ROUGES

trouvaient : MM. Pelletier, sénateur ; Wilfrid Laurier, membre du conseil privé ; Joly, ancien premier ministre de la province, Ross, ancien procureur général ; Langelier, maire de Québec. Depuis avril 1885, la propriété a passé entre les mains de M. Ulric Barthe et de M. Ernest Pacaud. Ce dernier, rédacteur en chef du journal depuis sa création, a eu pour collaborateurs, au début, MM. W. Laurier et Langelier. Avant d’entrer à l’Électeur, il avait fondé, en 1877, le Journal d’Arthabaska, et pris la direction, à la chute du cabinet Mackenzie, de la Concorde, journal libéral des Trois-Rivières.

Journal quotidien paraissant le soir, au prix de 1 centin le numéro, ou 3 piastres par an, l’Électeur a un tirage de 4,500 à 5,000 exemplaires. Il publie aussi une édition hebdomadaire tirée à environ 1,500 numéros. Son influence territoriale s’étend surtout dans le district de Québec.

Le Courrier, le Journal de Québec sont des feuilles de petit format. À la suite de l’exécution de Riel, et de la scission qui se produisit à ce sujet parmi les conservateurs de la province de Québec, un nouveau journal, la Justice, a été créé à Québec, au début de 1886. Organe du nouveau parti qui a pris le nom de national, la Justice a eu pour fondateurs et principaux rédacteurs MM. Pelletier et le colonel Amyot.

Parmi les publications québecquoises, il faut encore citer la Vérité et le Nouvelliste, mais ce ne sont que des journaux non quotidiens.

La presse anglaise n’est représentée que par trois journaux : le Mercury, le plus ancien journal existant à Québec ; le Morning Chronicle, tous deux conservateurs, et le Daily Telegraph, organe libéral.