Aller au contenu

Page:Denon - Point de lendemain.djvu/66

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à ce nouveau Dieu. Nous marchâmes à son Temple, et il put lire dans mes yeux que j’étais digne encore de me le rendre propice. La Déesse prit une couronne qu’elle me posa sur la tête, et me présenta une coupe, où je bus à pleins flots le nectar des Dieux.

Hé bien ! me dit, après quelques moments, la Fée de ce séjour, en soulevant à peine ses beaux yeux humides de volupté, aimerez-vous jamais la Comtesse autant que moi ? — J’avais oublié, lui répondis-je, que je dusse jamais retourner sur la terre. Elle sourit, fit un signe, et tout disparut… Sortez bien vite, me dit en entrant la confidente, il fait grand jour, on entend déjà du bruit dans le château.

Tout m’échappe avec la même rapi-