Page:Depasse - Spuller, 1883.djvu/32

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de ses idées et de ses relations avec M. Gambetta. « J’ai cru devoir, dit-il lui-même dans sa préface, reproduire en tête du présent recueil ce discours tout intime, que j’ai prononcé devant les républicains de ma petite ville natale avant d’entrer dans la vie parlementaire. C’est là qu’on peut voir qui je suis, ce que j’ai fait, ce que je désire continuer de faire, aussi longtemps que je serai de quelque utilité au parti dans lequel j’ai toujours vécu et combattu. Ce discours m’a permis de faire connaître à mes compatriotes les liens anciens et étroits qui m’unissent à M. Gambetta et que les années qui s’écoulent n’ont fait que resserrer encore. »

Nous n’aurions pas donné une idée complète de l’homme que nous avons essayé de faire comprendre avec son caractère, ses idées et ses sentiments, si nous ne reproduisions ici quelques passages de ce discours intime.

« Vous vous souvenez, dit-il à ses compatriotes de Seurre, du cri profond et terrible qui fut poussé un jour, à la fin de 1868, par un jeune homme encore inconnu, dans ce procès intenté aux vengeurs de la loi violée et fusillée le matin du 2 décembre.