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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/151

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près des 2e et 3e armées. Il semble que le général v. Moltke n'a eu connaissance de cette décision qu'avec retard.

Le chef d'état-major général, qui était resté à Luxembourg, s'exclut ainsi de la même manière que quelques semaines auparavant à la bataille de Namur. Loin derrière, au grand quartier général, toutes les mauvaises nouvelles, toutes les difficultés, les frictions et les crises annoncées de l'avant pouvaient apparaître sous un jour bien assombri, parce que les messages des armées menacées des ailes arrivaient en règle générale avec un grand retard, en raison de liaisons techniquement insuffisantes, et étaient souvent dépassées par des événements ultérieurs. Elles suscitaient dans l'esprit enfiévré du chef d'état-major général des représentations qui étaient souvent en contradiction avec la réalité.

Le grand quartier général à Luxembourg n'était relié par téléphone pendant la bataille de la Marne qu'avec les commandements des 4e, 5e, 6e et 7e armées. Avec les commandements des 1re, 2e et 3e armées, il n'y avait qu'une liaison radio, qui pour la 1re armée se montra tout à fait fantaisiste, en raison de la distance accrue. Ce n'est qu'exceptionnellement que cette liaison se montrait sûre, souvent, il fallait passer par la 2e armée. L'essai d'installer une liaison téléphonique directe vers les commandements d'armée de l'aile droite, au moyen de liaisons fixes d'étape, et par utilisation du réseau de lignes présent dans le pays, par réparation de liaisons filaires existantes mais détruites en des points isolés, n'a pas été entrepris, bien que ceci, compte tenu de la configuration peu changeante de la bataille, aurait été relativement rapide à installer sur le parcours Luxembourg - Reims - Soissons. Malgré les liaisons insuffisantes, il ne se trouvait au commandement de la 1re armée, ni d'ailleurs dans les autres commandements d'armée, d'officier de renseignements de l'état-major général équipé avec tous les moyens de transmission de message, bien que ceux-ci fussent à disposition en nombre suffisant (Les raisons que le général de division Tappen donne pour ne pas avoir envoyé d'officier de renseignements (cf. vol. I, p. 437), ne peuvent pas être considérées comme pertinentes). On n'installa nulle part de bureau de centralisation des renseignements. On n'a pas pris de mesures pour assurer la préparation des avions, ou l'installation de relais automobiles, et en particulier pour les liaisons téléphoniques transversales entre le commandement de la 4e armée, relié au grand quartier général, et les commandements d'armée de l'aile droite. Ce n'est qu'entre les armées du centre et de l'aile gauche qu'a existé une liaison filaire directe,