Aller au contenu

Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

alors qu'elle aurait été utile entre les commandements d'armée de l'aile droite, compte tenu de la nécessité d'une étroite collaboration. Ce n'est que le 8/9 que les commandements des 3e et 4e armées reçurent une liaison téléphonique entre eux, tandis que ceux des 1re, 2e et 3e armées ne la reçurent que le 9/9, c'est-à-dire après la fin de la bataille.

On aurait certainement pu remédier à ces inconvénients par des instructions précises et la mise en œuvre planifiée de moyens en personnel et en matériel. Mais cependant, pendant toute la bataille, on a eu le souci en général d'avoir une bonne liaison téléphonique entre le commandement de l'armée et les commandements de corps d'armée, et entre ces derniers et les divisions. La communication n'était que de temps en temps coupée à cause d'impacts sur les lignes. Entre les corps de cavalerie, la liaison radio suffisait dans la plupart des cas.

La liaison insuffisante entre le grand quartier général et les commandements d'armée de l'aile droite de l'armée devait avoir des conséquences néfastes, et presque exclure l'action opérationnelle de l'état-major général sur le déroulement de la bataille. C'est ainsi que s'explique en partie la retenue exagérée du chef d'état-major général allemand dans la direction de la bataille, qu'il a laissée entièrement entre les mains des commandants d'armées. Dans son opinion, seuls les commandements de troupes et les troupes elles-mêmes pouvaient encore conduire à une évolution de la situation. La pénétration tactique et la tenue de la bataille étaient d'après lui l'affaire du commandement local.

L'attente inactive dans cette situation hautement tendue loin derrière le front, et l'incertitude torturante sur le déroulement et l'issue du combat pesaient lourd sur l'âme du général v. Moltke, et devaient complètement miner dans les jours suivants ses nerfs déjà fortement attaqués. Ce n'est qu'en considérant cette disposition psychologique que les événements des jours suivants deviennent compréhensibles.

Tard le soir (l'heure exacte ne peut plus être reconstituée), le lieutenant-colonel Hentsch revint de son trajet vers l'aile droite de l'armée, et rapporta les premières nouvelles fiables des 1re et 2e armées, et avant tout de la poussée des Français contre le flanc droit non protégé, et le lourd combat du IVe corps de réserve sur l'Ourcq, ainsi que l'entrée en action imminente du IIe corps d'armée au même endroit.