Aller au contenu

Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/153

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Il n'avait pas été informé de la manière dont la situation s'était développée ici le 6/9. Ce n'est que par un message radio de la 1re armée arrivant peu après 4 h du matin qu'il y eut de plus amples nouvelles.


Après ce message, la bataille sur l'Ourcq, déjà commencée par le IIe corps d'armée le 6/9, et où le IVe corps d'armée devait entrer le 7/9, fit rage avec une violence non diminuée. Le danger pour le flanc droit de l'armée devint d'autant plus sérieux que les IIIe et IXe corps d'armée étaient laissés au sud de la Marne pour couvrir le flanc droit de la 2e armée qui attaquait vers le sud. Il n'y avait pas d'autres forces disponibles. L'état-major général laissa le commandement de la 1re armée se trouver une aide dans cette situation difficile, qui selon lui n'était pas née sans sa propre faute.

Sur la situation au centre, aux 3e et 4e armées, vinrent deux messages dans la nuit. Ils diminuaient fort les perspectives de domination allemande face à la 3e armée, où la faiblesse du front français était à chercher. Au lieu de marcher droit devant elle, sans se soucier des combats des 2e et 4e armées, uniquement échelonnée derrière leurs ailes, la 3e armée s'était partagée en deux, et avait obliqué à droite et à gauche pour soutenir les armées voisines sur leur demande urgente, sans demander au préalable l'accord de l'état-major général. C'est ainsi que fut enlevée au chef de l'état-major général une bonne occasion de s'immiscer dans la décision de la bataille.

Le commandement de la 2e armée n'avait pas rendu compte au soir du 6/9, apparemment dans l'hypothèse que le lieutenant-colonel Hentsch ferait immédiatement son rapport. Le 7/9 à 10 h du matin, on entendit un message radio du commandement de la 2e armée à celui de la 1re armée, selon lequel la 2e armée se battait toujours très fort pour une décision du combat. La demande urgente d'information sur la situation de la 1re armée, en particulier sur le maintien à Rozoy de l'adversaire signalé, faisait connaître le même souci sur leur destin, que celui que cultivait l'état-major général. La réponse du quartier général de la 1re armée n'était rien moins qu'apaisante. On se battait fort sur l'Ourcq aujourd'hui encore, et d'une question urgente sur la position des IIIe et IXe corps d'armée, on pouvait retenir que le commandement de la 1re armée semblait avoir besoin aussi de ces corps pour la défense contre l'ennemi sorti de Paris.