Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/234

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La plus importante était alors l'appui de l'aile ouest en combat lourd. Le général d'armée v. Heeringen reçut au matin du 8/9 l'ordre de « renforcer l'aile droite de l'armée », et en même temps l'ordre de « de mettre en route tous les parties disponibles, — 7e division de cavalerie, VIIe et IXe corps de réserve — immédiatement en direction de Saint-Quentin. Faire suivre les unités valides du XVe corps d'armée, selon les circonstances. »

Dans une conférence qui eut lieu peu après l'arrivée de tous ces messages, entre le général v. Moltke, le colonel Tappen, et à laquelle assistaient aussi le colonel v. Dommes et le lieutenant-colonel Hentsch, et remarquablement, pas l'adjoint du chef de l'état-major général, le général de division v. Stein, on a débattu en détail la situation générale de l'armée de l'ouest. Les renseignements sur la diminution de la puissance de combat de la 2e armée et sur la percée de la position du Petit Morin ont eu un effet particulièrement fort sur le chef d'État-major général et sur le lieutenant-colonel Hentsch. Ils inclinaient à un jugement sérieux sur la situation, tandis que les colonels Tappen et v. Dommes n'attribuaient à ces nouvelles aucune importance sérieuse sur l'issue de la bataille, vu les bons renseignements reçus du commandement de la 1re armée, qui laissaient espérer un succès pour la 1re armée. Ils se tenaient d'autant plus à leur vision pleine d'espoir de la situation générale qu'en cas de victoire de la 1re armée, il n'y aurait plus à craindre de percée de l'ennemi entre les 1re et 2e armées. Leur confiance se fondait sur la croyance en une puissance supérieure de la troupe ; ils croyaient en la victoire de la 1re armée. Dans la conviction inébranlable qu'une bataille est seulement perdue si on la croit perdue, tout dépendait pour eux, malgré les difficultés de la situation, de s'en tenir sans en dévier à l'idée de victoire. Cette confiance ne resta apparemment pas sans influence sur le général v. Moltke. Finalement, lui aussi exprima l'espoir que l'on pourrait vaincre la crise présente par une persévérance tenace, et que les mouvements de recul n'étaient pas absolument nécessaires. Le lieutenant-colonel Hentsch, par la suite de l'entretien, s'est retenu d'exprimer sa vision négative, bien que lui ne croie pas à une victoire de la 1re armée, et qu'il vît sur la base des informations de la 2e armée et du corps de cavalerie Richthofen la situation déjà comme si sérieuse, que le retrait de l'aile droite allemande lui parût inévitable. Il a exprimé cette pensée après la réunion (p. 231). Les colonels Tappen et v. Dommes pensent cependant se rappeler avec certitude qu'il n'a pas exposé ce point de vue pendant la réunion.