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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/235

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Au cours de la réunion, il est ressorti comme une nécessité urgente de clarifier avec fiabilité et en détail la situation de l'aile droite, et en particulier de la 1re armée. Les perspectives de résistance dépendaient de l'état de la bataille pour cette armée, et par conséquent toutes les décisions à prendre. Le colonel v. Dommes s'offrit pour aller à la 1re armée. Mais le général v. Moltke se décida pour l'envoi du lieutenant-colonel Hentsch, puisque celui-ci se trouvait familier avec les circonstances des 1re et 2e armées, ayant déjà été brièvement sur place. Il considérait le colonel Tappen comme indisponible, dans sa qualité de chef du département des opérations.

Le lieutenant-colonel Hentsch était considéré comme un officier d'état-major particulièrement capable, qui s'était fait remarquer dans tous ses postes par de particulièrement bonnes actions. Sa personnalité ne reculait devant aucune responsabilité, mais il n'était pas non plus enclin à risquer le maximum dans des situations difficiles. Ceci contredisait son être consciencieux, prudent dans ses estimations. Selon le jugement du général v. Kuhl, qui avait longtemps été son chef au grand état-major, « son sérieux avait été testé sous tous les rapports. » Une apparence sûre et solide, ainsi qu'un jugement tranquille, clair et convaincant lui donnaient dans une mesure particulière la capacité d'influencer ses collègues. Selon un rapport du chevalier v. Zoellner, alors colonel à l'État-major général, en date du 15/12/1925, « la manière de ses rapports toujours remarquablement concis et clairs avait un effet suggestif très prononcé. »

La consigne donnée au lieutenant-colonel Hentsch par le général v. Moltke au cours de la réunion n'a pas été rédigée par écrit. Aucun des participants n'a pris de notes à ce sujet immédiatement après la réunion, si bien que des différences considérables d'interprétation sur le texte existent.

Dans une note marginale du général v. Moltke sur le journal de campagne de la 1re armée, probablement écrite en février 1915, il est écrit : « Le lieutenant-colonel Hentsch n'avait que la mission de dire à la 1re armée que — si sa retraite devait s'avérer nécessaire — elle devait se replier sur la ligne Soissons-Fismes, pour rétablir le contact avec la 2e armée. Il n'avait en rien la mission de dire que la retraite était inévitable. Il faudra comparer le rapport rédigé par le lieutenant-colonel Hentsch sur ces événements. Je n'ai jamais donné un ordre de retraite à la 1re armée. Ni d'ailleurs à la 2e armée. » Dans son rapport sur la retraite de