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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/245

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« qu'une retraite de ces armées ne paraissait pas nécessaire, tout au plus l'aile droite de la 3e armée pourrait être considérée pour un repli, au cas où un recul des 2e et 1re armées serait nécessaire. » Ici se montre un certain changement dans le jugement par rapport aux explications au capitaine König au moment du départ. Apparemment, l'atmosphère confiante qu'il avait rencontrée jusqu'alors n'était pas restée sans effet sur lui.


Le lieutenant-colonel Hentsch arriva au quartier général de la 2e armée à Montmort vers 7 h 45 du soir. Sa première impression n'y fut pas favorable. Dans la rue du village se tenait l'équipage du commandement avec le timon dirigé vers le nord, donc prêt pour un mouvement de retraite. Mais à ce moment, il reçut l'ordre de ne pas faire le changement de quartier général qui avait déjà été ordonné (Comme l'ont montré de nouvelles recherches, un jeune officier d'état-major plein de zèle avait donné l'ordre de lui-même, sans consulter le général commandant l'armée et ses conseillers, quand il a eu les premiers renseignements sur la situation provisoirement difficile sur le front).

Peu après, le général v. Bülow revint de sa position de combat à Fromentières. Lui et son état-major firent sur Hentsch une impression fiable et calme. La victoire rapide après un bref revers sur le front, entre les Xe corps de réserve et le Xe corps d'armée (p. 186) avait certainement influencé favorablement l'atmosphère. Selon les rapports convergents des membres encore vivants de l'état-major étroit du commandement, l'idée d'une « retraite » n'avait pas été évoquée du tout dans les estimations jusqu'alors, et encore moins le mot « retraite » en contexte opérationnel, même si la situation en raison de la grande brèche entre les 1re et 2e armées était jugée sérieuse, comme auparavant. C'est là que s'opposaient dès le début les conceptions du général v. Bülow et du lieutenant-colonel Hentsch.

Le chef de l'état-major du commandement, le lieutenant-colonel Matthes, rapporte que Henstch se serait présenté au commandant de l'armée en disant à peu près « qu'il avait été envoyé par l'État-major général, pour s'orienter sur la situation auprès de commandement de l'armée, et pour amener les décisions ultérieures en accord avec les intentions de l'État-major général. » Le général v. Bülow lui aurait indiqué alors qu'il le convoquerait bientôt, et se serait retiré dans son quartier général. « Tandis que je me retirai alors