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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/246

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pour liquider diverses questions qui m'étaient posées, le chef d'état-major, le général de division v. Lauenstein, s'est mis un peu à part avec le lieutenant-colonel Hentsch pour une première conversation d'orientation. — Quand je suis revenu après environ dix minutes vers les deux messieurs, le général v. Lauenstein me dit que selon ce qu'il avait entendu du lieutenant-colonel Hentsch, la situation de la 1re armée était apparemment encore bien pire que ce que nous avions pu en juger. Selon les vues du lieutenant-colonel Hentsch, on ne pouvait apparemment pas compter sur le fait que la 1re armée puisse complètement repousser l'ennemi venant de Paris, puis réussisse à battre un adversaire s'enfonçant entre les 1re et 2e armées. Aussi douloureux que cela puisse être, il faudrait éventuellement, d'après l'état-major général, envisager la possibilité d'une retraite derrière la Marne. C'est ainsi que fut prononcé pour la première fois le mot retraite... — Cette idée de retraite arrivant sur moi soudain me fit naturellement la plus forte impression, et j'en indiquai immédiatement les conséquences dramatiques. Le lieutenant-colonel Hentsch répliqua à la place du général v. Lauenstein qu'il ne resterait rien d'autre à faire si l'ennemi parvenait à s'enfoncer entre les 1re et 2e armées. Il ajouta encore, que selon les vues de l'État-major général un retrait à temps, et volontaire de l'aile droite de l'armée serait bien moins dramatique que si la 1re armée se faisait prendre de dos et anéantir par un ennemi s'enfonçant dans la brèche. C'est alors qu'une retraite du reste de l'armée dans une toute autre proportion serait évidemment nécessaire ! »


Après ce court premier entretien, le général de division v. Lauenstein alla chez le général v. Bülow, pour lui rapporter ce qu'il avait entendu, et le ramener discuter avec le lieutenant-colonel Hentsch. Cet exposé court et préparatoire du général v. Lauenstein eut lieu entre quatre yeux. Il n'y a donc pas de notes à ce sujet. On ne peut pas savoir l'impression que la communication du chef de l'armée exprimée par Hentsch fit sur le général v. Bülow, parce que celui-ci, comme le général v. Lauenstein, est décédé. Peu après eut lieu une discussion dans le bureau du chef. Outre le commandant de l'armée, son chef d'état-major et le lieutenant-colonel Hentsch, y ont participé aussi le lieutenant-colonel Matthes ainsi que les capitaines König et Koeppen. On n'a pas établi de compte-rendu; sur la base de rapports ultérieurs de certains participants,