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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/247

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le déroulement de la réunion s'est joué à peu près ainsi (Cette représentation suit en premier lieu le rapport du lieutenant-colonel Hentsch du 15/9/14 et le rapport fait au vu de notes prises immédiatement par le lieutenant-colonel Matthes. Les rapports écrits de mémoire seulement après la guerre par les maintenant chefs de bataillon König et Koeppen (cf. Annexe 1), n'ont été utilisés que comme compléments.) : tout d'abord, le général v. Bülow décrivit en détail la situation de la 2e armée. Les capitaines Koeppen et König rapportent de manière cohérente que le général avait souligné en introduction que l'armée avait tellement perdu en puissance de combat en raison des opérations menées jusqu'alors, « qu'elle ne pourrait pas avoir de succès éclatant comme l'exigeait la situation. » Le capitaine Thilo, alors officier d'état-major au commandement de la 2e armée, écrit au contraire que le général v. Bülow avait considéré « en accord avec ses subordonnés la puissance d'attaque de la troupe comme intacte. » Le lieutenant-colonel Matthes conteste aussi que le chef de l'armée ait fait une assertion de ce genre ou similaire. Il n'avait que souligné les forces de combat diminuées (p. 221) et l'absence de réserves. Mais il aurait tenu la force de combat des troupes pour préservée, en accord avec tous ses subordonnés.

Un rapport de l'actuel chef de bataillon König du 13/1/26 présente au contraire l'opinion, basée cependant uniquement sur des souvenirs, que soit le général v. Bülow lui-même, soit le lieutenant-colonel Mattes aurait utilisé « en ce qui concerne la 2e armée la désignation de « scorie ». » Le lieutenant-colonel Hentsch aurait plus tard réutilisé le mot à la 1re armée. Pour apprécier cette communication, il faut considérer qu'elle n'a émergé des souvenirs pour la première fois que 11 ans ½ après les faits. On comprend difficilement sur quelle base le général v. Bülow ou le lieutenant-colonel Matthes auraient pu arriver à un jugement aussi sombre sur l'état de la 2e armée. Toutes les troupes de cette armée venaient de montrer pendant les combats du 8/9 un degré élevé de puissance de victoire, et le général était revenu le soir du 8/9, comme cela a été confirmé de tous côtés, y compris par le lieutenant-colonel Hentsch, de sa position de combat à Fromentières avec un esprit tout à fait enthousiaste et confiant (p. 186 et 233). Ce ne sont que les renseignements en provenance de la 1re armée qui lui faisaient paraître la situation de cette armée sous un jour sombre, comme cela a été exprimé dans la réunion. L'ex-capitaine Brinckmann rapporte que l'on avait