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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/249

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aile, derrière le secteur de la Verdonnelle, ce qui fut accepté par le général commandant, même si la brèche considérée comme si sérieuse entre les 1re et 2e armées était élargie de plus de 15 km, et la grande route par Château-Thierry était livrée à l'ennemi. Le général v. Bülow n'accordait pas une importance spéciale à la circonstance, et en particulier, tout son jugement favorable sur la situation de la 2e armée n'était nullement influencé par cette mesure prise pour des raisons purement tactiques. Le lieutenant-colonel Hentsch semble avoir cependant jugé ces événements de façon plus sérieuse, comme ses négociations ultérieures avec le commandement de la 1re armée le feront reconnaître.

C'est alors que le lieutenant-colonel Hentsch fit connaître la conception de l'état-major général. Elle voyait avant tout la situation de la 1re armée comme sérieuse. Étant apparemment prise avec toutes ses forces devant Paris, elle ne serait pas en état de repousser un ennemi poussant en avant à travers la Marne. Si cet événement devait arriver, il faudrait que la 1re armée recule, pour ne pas être prise par les deux côtés et démantelée, et « il avait une délégation de pouvoir pour éventuellement commander ceci au nom de l'état-major général. » Là dessus le général v. Bülow prit la parole pour remarquer que le danger d'une percée de forces ennemies supérieures en puissance existait certes, mais que ce n'était pour l'instant « pas encore une réalité. » Il fallait tout d'abord examiner toutes les possibilités pour empêcher une retraite. Le meilleur moyen pour cela serait la proposition déjà faite que la 1re armée décroche aussi vite que possible de l'ennemi, et se rapproche suffisamment de la 2e armée pour pouvoir empêcher une percée de l'adversaire sur la Marne, et aussi protéger le flanc de l'armée contre Paris. Le général pointa alors plusieurs fois avec le doigt sur la ligne approximative La Ferté-Milon - Château-Thierry. Le lieutenant-colonel Hentsch douta alors que la 1re armée soit encore en état de le faire. Le général v. Bülow ne fut pas d'accord. Ce mouvement était encore tout à fait possible, s'il était commencé tout de suite. Des allusions répétées du lieutenant-colonel Hentsch à la situation extrêmement difficile de la 1re armée, le général v. Bülow tira l'impression que l'état-major général voyait la situation de la 1re armée encore plus défavorablement qu'il ne la voyait lui-même.À l'inverse, le lieutenant-colonel Hentsch, selon les indications du capitaine König (Selon un mémo du alors capitaine König du 13/1/26, le lieutenant-colonel Hentsch « n'aurait appris des détails plus fouillés de la situation des 1re et 2e armées » qu'après ses conversations avec le commandement de la 2e armée, qui lui a décrit la situation de la 1re armée comme désespérée... Des descriptions du commandement de la 2e armée, le lieutenant-colonel Hentsch ne vit clairement que ses craintes sur la situation menacée de la 1re armée étaient justifiées.)