Aller au contenu

Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/255

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Comme le lieutenant-colonel Hentsch avait à plusieurs reprises parlé de sa « délégation de pouvoirs pour commander éventuellement de sa propre initiative une retraite des deux armées de l'aile droite, » le conseiller du général commandant lui demanda le soir même de produire un ordre écrit de l'État-major général. Mais le général v. Bülow refusa de se délester de sa responsabilité sur cet officier. S'il était convaincu de la nécessité d'une retraite de la 2e armée, il voulait en porter seul la responsabilité. Encore tard dans la nuit, il fut entendu que la 1re armée infléchirait l'aile droite de l'armée derrière la Verdonnelle sur la ligne Marguy - Le Thoult. La division de cavalerie de la garde avait tenu occupé le secteur de Dollau, et « en cas de pression, se replierait sur la région de Condé en Brie. La 5e division de cavalerie serait alors repoussée au nord de la Marne. » Mais le commandement de la 2e armée ne fit pas plus part à celui de la 1re armée de ses intentions pour le 9/9 que l'inverse.

Le départ de Montmort du lieutenant-colonel Hentsch, prévu pour 6 h du matin le 9/9, fut retardé d'une heure par un long entretien avec le général de division v. Lauenstein et le lieutenant-colonel Matthes dans le parc voisin. Selon les notes de ce dernier, il « n'y fut question que d'une récapitulation des opinions et accords de la veille au soir. » Il semble qu'il se soit agi encore un fois de la situation sur l'aile droite de l'armée, dont le décrochage devrait intervenir « si nécessaire en direction d'Épernay, » alors que lors de la réunion de la veille au soir, Fismes avait été fixé comme direction générale de retraite des ailes internes des deux armées. Le peu de messages et informations arrivés dans la nuit ne pouvaient pas modifier de quelque manière le panorama de la situation. La 3e armée voulait « attaquer très tôt en direction de Sézanne » avec son groupe de droite. Sa question sur la situation à la 1re armée traduisait son souci de l'issue de la bataille sur cette aile. Le Xe corps d'armée ne se montrait pas prêt à continuer l'attaque au matin du 9/9 en compagnie du corps de la garde et de la 14e division d'infanterie. Le Xe corps de réserve et la 13e division d'infanterie avaient pris leurs nouvelles positions sans perturbation par l'ennemi. Des deux divisions de cavalerie du général de division baron v. Richthofen qui sécurisaient la brèche, la 5e division de cavalerie annonça son regroupement tôt le 9/9 vers Marigny en Orxois « après de vifs combats sur le Petit