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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/256

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Morin, » tandis que la division de cavalerie de la garde, après avoir assuré le secteur du Petit Morin contre des forces trop puissantes, s'était retirée derrière le secteur de Dollau : Essises - Rozoy (Bellevalle). Et elle occupait ce secteur. Toutes ces informations, jusqu'au décrochage de la 5e division de cavalerie loin au nord de la Marne, faisaient paraître la situation de la 2e armée tout à fait favorable, encore plus que la veille au soir. Il ne semblait pas y avoir pour l'instant de sérieux danger menaçant l'aile droite de façon imminente. Le général v. Lauenstein résuma donc encore l'intention du commandement que la 2e armée reste sur ses positions. Une condition de base serait cependant que la 1re armée décroche immédiatement du combat et se rapproche de la 2e armée. À nouveau, le lieutenant-colonel Hentsch exprima des doutes sur les possibilités de la 1re armée dans cette direction. Conformément à ce qui avait été convenu la veille au soir, le général v. Lauenstein ne tenait un repli de la 2e armée pour nécessaire qu'au cas où l'ennemi franchirait la Marne avec une force importante, et surgirait sur les arrières de la 1re armée. Pour ce cas, le lieutenant-colonel Hentsch fit alors des propositions précises. On se mit d'accord sur le fait que la 2e armée se retirerait tout d'abord derrière la Marne puis derrière la Vesle, tandis que le lieutenant-colonel Hentsch donnerait pour l'aile gauche de la 1re armée la direction générale de Fismes. À 7 h du matin, il entama le trajet vers Mareuil, le quartier général de la 1re armée avec ses deux accompagnants.

Le général v. Bülow n'avait pas reçu à nouveau le lieutenant-colonel Hentsch avant son départ. Son chef d'état-major ne lui donna le résultat de l'entretien matinal que plus tard à la réunion du matin. Le général était, ce matin du 9/9, de très mauvaise humeur, apparemment suite à la réunion de la veille au soir. Son officier d'ordonnance personnel, le capitaine de cavalerie v. Ernest rapporte : « le matin en question, il (le général) était de très mauvaise humeur, et il ne parla pas d'un repli. Je ne peux que me souvenir qu'il en vint à parler brièvement du lieutenant-colonel Hentsch, en l'appelant un terrible pessimiste. » Entre 8 h et 9 h du matin, il fit une promenade dans le parc de Montmort en compagnie de l'officier d'ordonnance, le lieutenant-colonel prince August Wilhelm de Prusse. Celui-ci raconte alors « qu'il m'a raconté que Hentsch considérait la situation générale comme assez défavorable, notamment pour la 1re armée. À ma question sur la situation de la 2e armée, il a appuyé sur la situation dangereuse de son aile droite, suite au retrait des IIIe et IXe corps. La situation de la 1re armée était particulièrement