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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/268

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en Tardenois. Les impressions qu'il ressentit en route de l'état des troupes chargées du barrage de la brèche ont dû influencer très défavorablement son humeur déjà oppressée, et étaient propres à le renforcer de manière très néfaste dans son jugement sombre de la situation générale. Hentsch écrit lui-même dans son premier rapport du 15/9/14 : « L'impression que j'ai eue ... pendant mon trajet vers le commandement de la 1re armée n'était pas favorable. Partout, je rencontrais des trains et des bagages des divisions de cavalerie. Ils prenaient tous la direction de Fère en Tardenois. Des troupes de blessés déferlaient dans la même direction. Elles craignaient d'être déjà coupées. À Neuilly St Front, tout était bouché par des colonnes. Une attaque aérienne avait suscité une panique totale (Les bombes d'avion avaient été prises pour les obus d'une division de cavalerie anglaise qui avait forcé le passage). À plusieurs reprises, je dus descendre pour me ménager par la force un passage vers l'avant. Devant Neuilly, je me tournai vers le sud, pour atteindre Mareuil par Crouy. Devant Brumetz, je dus faire demi-tour, parce que la cavalerie anglaise était déjà dans les parages. Ce n'est qu'à midi que je réussis à atteindre Mareuil par Chézy ... En route, j'entendis que l'adversaire avait repoussé notre cavalerie de la Marne, et avait déjà traversé la rivière. » L'ex-capitaine Koeppen caractérise cette description dans un mémoire du 5/3/25 comme « exagérée. » Il écrit : « L'état général de la situation (sur les routes) ne me fit pas l'impression décrite par Hentsch ! » Ailleurs chez le même : ses accompagnateurs rapportent en plein accord que les événements « de type panique » près des colonnes avaient fait une forte impression sur lui. « Ils l'auraient presque dissuadé de son devoir de visiter la 1re armée. » Le chauffeur de la voiture, membre du corps automobile volontaire, le sénateur v. Marx, rapporte sur la base d'entrées dans son journal que Hentsch aurait été pendant le trajet, plusieurs fois hésitant sur la nécessité de continuer. « Environ au milieu du trajet, pas loin de Château Thierry (sans doute plutôt Fère en Tardenois), j'ai dû faire trois fois demi-tour, en retraversant le même village. » La confusion dans les colonnes, due au rejet soudain de l'armée de la Marne vers l'Ourcq et au mélange important entre les unités a fait de manière compréhensible sur le lieutenant-colonel Hentsch qui venait du calme de l'État-major général à Luxembourg, une impression plus forte que ce n'aurait été le cas pour un officier d'état-major habitué aux circonstances juste derrière le front. Le fort mélange