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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/269

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entre unités en colonnes était dans cette situation tout à fait naturel, et n'avait rien d'extraordinaire ou même d'angoissant. Compte tenu de l'activité et de la prudence de nos commandants de colonnes de l'époque, et des ordres appropriés — qui avaient été donnés par le commandement de la 1re armée — ce genre de difficulté se résolvait d'habitude de soi-même, comme l'expérience le montrait. Ce fut aussi le cas ici (Dans un mémo du 21/12/25, le général v. Kluck remarque à ce propos : « À la louange du train de la 1re armée, que j'ai laissé passer à toute occasion, je dois souligner que celui-ci ... a fait de grands progrès dans la marche de l'ouest du Rhin jusqu'à l'est de Paris. Ceci est aussi visible dans la retraite vers l'Aisne, qui s'est accomplie sans perte de train.) »

Apparemment les impressions qui l'ont profondément marqué psychiquement pendant ce trajet lui ont imposé l'idée que la retraite de la 1re armée était inévitable, quelles que soient les circonstances, et qu'il fallait qu'elle ait lieu d'autant plus vite que les troupes anglaises avaient déjà franchi la Marne, et que sur la base de ses entretiens avec le général v. Bülow, il fallait absolument compter avec un début de retraite de la part de la 2e armée. Le capitaine König rapporte que : « Le lieutenant-colonel Hentsch était persuadé qu'il fallait aussi que la 1re armée se retire. » Lui-même considérait, selon son témoignage du 14/5/17, qu'il était justifié, sur la base de sa délégation de pouvoirs « de commander la retraite à la 1re armée au nom de l'État-major général, puisqu'il avait eu pendant son trajet de la 2e à la 1re armée une impression personnelle de la situation difficile de l'aile gauche de la 1re armée, et donc de la menace qui planait sur l'aile droite de la 2e armée. » Il voyait la 1re armée courir à son malheur, au cas où elle n'avait pas amorcé la retraite de son propre chef. Si la retraite devait avoir lieu sous la pression des armes ennemies, il pourrait arriver ce qu'il avait justement voulu éviter par un repli à temps et volontaire : une catastrophe.


Vers 12 h 30 après-midi, le lieutenant-colonel Hentsch arriva au quartier général de la 1re armée à Mareuil. Environ une heure auparavant, la situation y avait atteint une très haute tension. On venait de surmonter la crise survenue aussi au commandement de la 1re armée par le passage des Anglais outre la Marne. La situation commença à se détendre dans la perspective d'une attente sûre de la victoire sur l'aile droite (p. 211). Le chef