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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/270

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d'état-major, le général de brigade v. Kuhl, rencontra le lieutenant-colonel Hentsch déjà dans la rue du village, et les deux ont eu une première discussion courte sur la situation. Le général v. Kuhl fit sur Hentsch et ses compagnons une impression tout à fait sûre et tranquille — on ne remarquait pas chez lui la moindre excitation intérieure. D'après les indications du capitaine Koeppen, « on ne remarquait rien de la nervosité qu'un chef d'état-major aurait pu montrer dans une situation aussi critique. » Le général v. Kuhl entretint le lieutenant-colonel Hentsch tout d'abord sur l'état de la bataille, et lui indiqua que le commandement venait de commander pour la sécurité du flanc gauche, de retirer l'aile gauche, tandis que l'aile droite de la 2e armée s'était repliée sur Marguy, et les Anglais étaient en train de passer la Marne. À la différence de cela, le lieutenant-colonel Hentsch affirme que le général v. Kuhl avait utilisé les mots suivants au moment de leur premier salut : « Oui, si la 2e armée a retiré son aile, nous ne pourrons pas tenir dans la durée. » En soi, cette affirmation sur le retrait de l'aile droite de la 2e armée ne pouvait pas surprendre le lieutenant-colonel Hentsch, puisque la décision en avait été prise la veille au soir par le général v. Bülow (p. 241). Mais il semble qu'il y ait vu l'introduction de la retraite générale qu'il attendait déjà de la 2e armée, en raison de l'avancée des Anglais. Ce n'est que comme cela que peut apparaître explicable tout son comportement dans la conversation avec le général v. Kuhl. De cette affirmation sur la situation de la 2e armée et du fait du retrait de l'aile gauche de la 1re armée, le lieutenant-colonel Hentsch tirera l'impression par la suite de l'entretien que « la retraite générale » avait été commencée aussi pour la 1re armée. Le général v. Kuhl conteste de façon décisive avoir fait une remarque de ce genre, et l'ex-colonel v. Bergmann écrit : « Je considère comme tout à fait exclu que le général v. Kuhl ait fait une telle affirmation. Car elle aurait été en pleine contradiction avec ses développements qui ont suivi, tenus en ma présence, et qui me sont solidement restés en mémoire dans leur esprit. » Les compagnons du lieutenant-colonel Hentsch n'ont pas non plus entendu d'assertion de la part du général v. Kuhl telle que la rapporte Hentsch. Peut-être celui-ci a-t-il, à partir de la remarque tombée dès le début du général v. Kuhl, sur la nécessité de replier l'aile gauche, donné une signification exagérée en raison de toute sa disposition intérieure.