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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/271

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À la suite de cette première conversation rapide, a eu lieu dans le bureau de l’état-major une discussion détaillée. Le capitaine König rapporte à ce sujet : « … Le lieutenant-colonel Hentsch entra avec le général v. Kuhl dans le bureau de ce dernier, où l’on accédait pas un bureau plus grand où travaillaient plusieurs officiers d’état-major du commandement de la 1re armée, et où j’ai attendu avec le capitaine Koeppen. Le colonel v. Bergmann a d’abord été appelé, et est réapparu après un certain temps, où il a traversé le grand bureau… Il y a donc eu alors dans le bureau du général v. Kuhl une conversation seul à seul avec le lieutenant-colonel Hentsch… » À la différence de ceci, le général v. Kuhl souligne que le colonel v. Bergmann est réapparu très vite (et non pas après quelque temps). « Entre temps, on n’a parlé de rien d’autre. J’attachais de l’importance à ce qu’un témoin soit là quand Hentsch arriva. Ce n’est pas correct que la première partie de cet entretien absolument important ait eu lieu sans témoin. »

Le général v. Kuhl a ensuite développé, comme lui-même et l’ex-colonel v. Bergmann l’ont rapporté en plein accord, sa vision tout à fait favorable de l’état de la bataille, et les perspectives pour son issue (De même qu’au commandement de la 2e armée, il ne fut pas pris de notes au commandement de la 1re armée pendant cette discussion. Sa description se fonde principalement sur le rapport du lieutenant-colonel Hentsch du 9/9/14, à 4 h de l’après-midi, de Fismes pour le commandement de la 2e armée (p. 286), sur son rapport du 15/9/14, ainsi que sur une note commune du général v. Kuhl et du colonel v. Bergmann du 10/9/14. Tous les autres rapports n’ont servi que comme compléments — v. Annexe 1.) Certes, l’aile gauche avait été passagèrement menacée par l’avance d’une puissante infanterie par Charly et Nanteuil, mais ce danger était écarté par le décrochage et l’envoi de la 5e division d’infanterie sur Dhuisy. La pénétration des Anglais dans la brèche entre les 1re et 2e armées ne devait pas être prise au tragique, compte tenu de l’état des troupes anglaises. La 1re armée les avait repoussés devant elle sans arrêt depuis les jours de Mons et du Cateau (Le lieutenant-colonel Grautoff, premier officier d’état-major, rapporte à ce sujet : « À l’état-major de la 1re armée, on considérait l’avancée des Anglais au-delà de la Marne — je me le rappelle encore aujourd’hui en détail — malgré tout comme assez décontractés. De notre propre expérience, nous savions combien les Anglais opéraient lentement… » ). Pour se défendre contre ce danger, les mesures prises suffiraient amplement jusque la victoire sur l’aile droite soit acquise. De ce côté, la bataille tournait bien,