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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/277

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tandis que la 2e armée était en retraite, car son flanc gauche serait alors complètement dégarni. Le général v. Kuhl écrit : « Même une victoire sur Maunoury ne pouvait plus alors nous empêcher d'être encerclés sur l'aile gauche par des forces supérieures, et d'être séparés de l'armée. La 1re armée serait alors restée isolée. » Toute possibilité d'empêcher une retraite si lourde en conséquences semblait alors éliminée.

Les dés étaient jetés !

Le général v. Kuhl ne posa pas de question à l'État-major général, car à ce moment, il n'y avait pas de liaison qui permette un échange de vues immédiat. On n'aurait pu que télégraphier. « On sait combien de temps cela prenait. Une réponse à une question courte arriverait pendant la nuit au plus tôt. En outre, il n'y avait pas moyen de faire un arrangement par ce moyen (Mémo du général v. Kuhl du 20/12/25). » L'essai de se mettre avec un avion immédiatement en contact avec la 2e armée, pour vérifier les indications de Hentsch, et d'arrêter peut-être encore la retraite de la 2e armée ne fut pas fait, comme le raconte le général v. Bergmann, car pendant l'entretien, en raison du grand calme et de la force de conviction des développements faits par le lieutenant-colonel Hentsch, aucun doute sur leur véracité n'avait surgi chez lui ni chez le général v. Kuhl.

Après l'entretien avec le lieutenant-colonel Hentsch, le général v. Kuhl se rendit immédiatement chez le commandant de l'armée. Il écrit (v. Kuhl, ibid. p. 219) : « Le général v. Kluck devait suivre les ordres le cœur lourd ... Voyant le but à atteindre tout proche, le commandant devait le laisser tomber de ses mains ... »

Pendant le rapport du chef d'état-major, le colonel v. Bergmann était resté seul avec le lieutenant-colonel Hentsch dans le bureau. Au bout de peu de temps, le général v. Kuhl revint en apportant l'accord du commandant pour la retraite. Le lieutenant-colonel Hentsch quitta le quartier général de l'armée vers 2 h de l'après-midi, pour se diriger, par Fismes et Reims vers Châlons au commandement de la 3e armée. Auparavant, il donna au capitaine Koeppen la mission d'aller au commandement de la 2e armée avec la consigne : « L'affaire est maintenant en ordre avec la 1re armée. J'ai tout discuté avec Kuhl. Il y a entente complète avec la 2e armée. » Puis il lui expliqua comment la retraite de la 1re armée devait se dérouler, et, de manière surprenante, en contradiction avec ce qui avait été convenu avec le général v. Kuhl, il indiqua que la direction de la retraite de l'aile gauche de la 1re armée n'était pas Soissons, mais Fismes. Il chargea le