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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/278

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capitaine Koeppen d'aller à Montmort via Épernay. Au cas où le commandement de la 2e armée serait déjà en retraite, il le rencontrerait sur la route entre Épernay et Montmort. Le capitaine Koeppen suivit le lieutenant-colonel Hentsch jusque Fismes. La discussion au commandement de la 1re armée et la résistance qui lui avait été opposée avait fait sur ce dernier la plus forte impression. Selon une communication du sénateur v. Marx qui conduisait la voiture, il se présentait pendant la suite du trajet « profondément secoué psychologiquement. » Pendant ce trajet, il discuta avec son compagnon, le capitaine König du résultat de ses entretiens jusqu'à présent. Celui-ci rapporte : « Il était absolument convaincu de la nécessité et de la justesse des décisions prises, mais cependant il n'avait pas de doute sur leurs conséquences. Il insista plusieurs fois sur le fait que faute d'ordre écrit, la culpabilité pour une issue malheureuse des opérations se retournerait de plusieurs côtés contre lui. »

Le premier officier d'état-major du commandement, le lieutenant-colonel Grautoff, rapporte qu'immédiatement après le départ du lieutenant-colonel Hentsch : « le général v. Kuhl fit part aux membres présent de l'état-major, que la 1re armée devait cesser le combat sur l'Ourcq sur ordre de l'État-major général, et amorcer aujourd'hui même le repli sur l'Aisne. Le général v. Kuhl, qui était auparavant plein de confiance sur l'issue de la journée, était maintenant abattu et ému. Nous étions tous aussi complètement consternés, car la signification de l'ordre ne pouvait être douteuse pour personne. Les explications que le général v. Kuhl donna pour fonder les instructions de l'État-major général me sont restées en mémoire avec beaucoup de détails. Elles faisaient apparaître la situation comme tout à fait critique... Les armées devaient être « reculées », la 2e armée n'étant plus qu'une « scorie ». La 1re armée devait se préparer à reculer jusqu'à La Fère... afin de rendre possible une nouvelle opération. Le lieutenant-colonel Hentsch avait eu les pleins pouvoirs pour commander au nom de l'État-major général. Ultérieurement, des voix se firent entendre, pour ne pas exécuter l'ordre de retraite de l'État-major général, surtout quand des exigences semblables en provenance du commandement du IXe corps d'armée furent connues (p. 274-275)... On resta néanmoins sur la décision qui avait déjà été prise (L'officier d'état-major qui était aussi présent, le capitaine v. Alten, décrit cet événement de façon concordante) »

L'élaboration des arrangements difficiles pour la retraite de l'armée fut attaquée immédiatement. Pendant ce temps, on transmit au général v. Kuhl un message arrivé déjà à 1 h 04 en provenance de la 2e armée sur la station radio du commandement de la 1re armée :