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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/280

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et également des sections de cavalerie à l'est d'Essises et près de Coufremeaux. Par contre, le territoire entre Château Thierry - Montmirail - Condé en Brie était libre d'ennemis.

Juste après l'arrivée du renseignement, la conférence chez le général commandant eut lieu. Ce qui se dessinait dans les derniers jours de façon de plus en plus menaçante était devenu une réalité : l'ennemi signalé « en marche en direction nord » ne semblait avoir trouvé aucune résistance sur la Marne, et il semblait vouloir s'introduire dans la brèche entre les 1re et 2e armées. Le danger d'une percée à cet endroit semblait s'être rapproché de façon menaçante ! Les forces pour la défense n'étaient pas disponibles dans la 2e armée. La situation semblait très sérieuse au général v. Bülow. Toutes les colonnes se dirigeaient vers l'arrière de la 1re armée. D'après les descriptions de la veille au soir par le lieutenant-colonel Hentsch, sa situation face à l'ennemi sorti de Paris était déjà difficile. Aujourd'hui, aucune information du commandement de la 1re armée n'était parvenue. Le lieutenant-colonel Hentsch n'avait pas non plus fait de rapport, bien qu'il dût être, selon les calculs du commandement de la 2e armée, déjà depuis une à deux heures au commandement de la 1re armée. Si la situation qu'il avait décrite de la 1re armée était correcte — et il ne subsistait plus aucun doute à ce sujet — sa situation semblait courir à la catastrophe. L'ennemi avait apparemment le plan de saisir l'aile droite de l'armée allemande en bousculant et en annihilant la 1re armée ! Ceci devait être contrecarré par tous les moyens. Une défaite ou une retraite de la 1re armée semblaient maintenant inévitables. L'une comme l'autre mettrait en très grand danger la 2e armée, dont le flanc droit serait alors complètement sans protection. On pouvait craindre le pire dès les prochaines heures, si l'on n'agissait pas rapidement. Pendant la conférence, la vue fut exprimée unanimement que maintenant « il n'y avait plus aucun doute que la retraite de la 1re armée était inévitable d'après la situation tactique et opérationnelle, » et que conformément aux accords de la veille, « il fallait aussi que la 2e armée se retire, pour soutenir la 1re armée au nord de la Marne, et lui offrir à nouveau la possibilité d'opérer la liaison avec l'aile droite de la 2e armée. À l'aide de la 7e armée qui arrivait, on pourrait alors construire un nouveau front sur l'Aisne en quelques jours (v. Bülow, Mon rapport sur la bataille de la Marne, p 60 et 61). »

Le renseignement aérien de 10 h du matin trouva bientôt une confirmation et un complément par une communication radio du général v. der Marwitz, selon laquelle « de puissantes colonnes d'infanterie étaient en marche vers le nord par Charly et Nanteuil.